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 Les gangs sorciers

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Le Consul
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Le Consul

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Message() Sujet: Les gangs sorciers Les gangs sorciers Empty17/10/2021, 11:46

Les gangs - I can see my foot on a door knob, make it back to the gang that's the whole job. Chop it up and just talk about what we got

Porte du Far West, Chicago traîne sa réputation de violence et d'hémoglobine, des artères principales jusqu'à la chasse aux créatures fantastiques et aux parcs à bestiaux gigantesques menant à leurs abattoirs. Devant les larcins éparpillés, dont de nombreux pillages faisant suite à la pauvreté provoquée par le brasier dévastateur de 1871 et aux conditions de vie de plusieurs collectivités rejetées, certaines têtes pensantes délictueuses voient la nécessité grandissante d'une meilleure organisation du crime. Bien loin d'être garante d'ordre et de sécurité, la police sorcière, longtemps en sous-effectifs face à une population à la croissance exponentielle, peine à endiguer et contenir les débordements. En raison d'un contrôle de l'immigration jugé laxiste, les arrivées du début du XXe siècle se font souvent sans vérifications suffisantes. Faute d'intégration, les ethnies s'installent par secteurs, intéressant les politiciens avant tout pour leur influence sur les élections, l'insidieuse corruption s'infiltrant dans les instances dirigeantes. Ainsi, la société autour et parmi la communauté sorcière se modifie considérablement. Les avancées technologiques des non-maj's et progrès magiques, de même que la crise économique engendrée par la Longue Dépression s'éternisant jusqu'en 1896, contraignent le MACUSA à l'adaptation, afin de garder le secret de la sorcellerie dans un monde en plein changement. Le rêve américain dissémine ses promesses aguicheuses de réussite et de succès, conduisant à la recherche d'opportunités aussi illégales soient-elles, tant que le chemin emprunté troque la fange pour les sommets. La fin du XIXe siècle voit alors se former trois gangs :
- Ludzie Nocy les hommes de la nuit, polonais, au nord
- I Passi Silenziosi les pas silencieux, italiens, à l'ouest
- The Dirty Hands les mains sales, irlandais, au sud
Rapprochés par leur culture et leurs valeurs communes, initialement reclus en quartiers, leurs territoires finissent par muter en zones d'influence. D'amateurs peu consciencieux racolés par l'appât du gain facile, les membres évoluent au fil des ans, des expériences et des compétences en véritables syndicats du crime ordonnés, attirant dans leurs sillages complices, associés, corrompus comme nouvelles recrues sélectionnées selon des procédés propres à chaque camp. Une rivalité remontant aux débuts déchire les irlandais et les italiens sans que les anciens ne souhaitent véritablement s'expliquer à ce sujet. Les polonais quant à eux ne cherchent pas véritablement à se positionner contre ou pour l'entente avec l'un des gangs, tentant de retirer le meilleur de la situation, quoique leurs relations soient quelque peu meilleures avec les Passi Silenzosi. Implicitement, les trois s'accordent toutefois à l'interdiction d'élire domicile sur un territoire déjà commandé, ainsi qu'à respecter la non-intervention sur la marchandise des autres gangs sous peine de représailles.

Signification de l'appellation : Se rapporte à leur habitude de mener leurs actions les plus importantes tant dans l'ombre que dans la nuit.

Histoire de l'immigration polonaise

Si l’immigration polonaise commence dans les années 1820, elle s’intensifie une première fois dans les années 1830, puis une seconde fois dans les années 1860-1870, suite aux deux grandes Insurrections sévèrement réprimées par l’Empire Russe. En 1855, l’Empire Russe Sorcier (ERS) décide de saisir les enfants polonais sorciers dès leurs neuf ans, à l’exception des nés-moldus, afin de les envoyer à Koldovstoretz et ainsi couper tout lien avec leurs familles, traditions et langues. Les jeunes filles polonaises célibataires étaient mariées à des russes, et les hommes polonais souhaitant résister à cette annexion, arrêtés et exécutés. Cette campagne intense de russification a poussé de nombreuses familles à tenter de se cacher, et à fuir vers des contrées étrangères. Près de neuf millions de polonais quittent leur territoire et Chicago devient alors un point névralgique de leur immigration. Bien que revendiquant une identité polonaise et pratiquant couramment la langue, une grande majorité des familles installées à Chicago viennent de territoires sous occupation de la Russie, de l’Empire austro-hongrois ou de la Prusse. Par fierté populaire, ils refusent d’user du russe qu’une grande majorité comprend pourtant : la campagne de russification et de répression menée par l’Empire Russe a laissé des souvenirs cuisants et une rancune tenace contre l’Empire et ses ressortissants.

À l'époque actuelle

Très attachés aux traditions quelles soient éducationnelles, religieuses, culinaires ou familiales, ils sont regroupés dans le quartier de Kowjaco, au Nord, au Nord. Très rigoristes et élevés dans une mentalité slave, ils sont généralement plus froids et moins démonstratifs que leurs homologues italiens et très réfractaires au changement. Néanmoins, ils savent donner le change et afficher une intégration de façade : habitués à se mêler aux non-majs ils connaissent leurs coutumes et leurs manières de vivre. Véritables caméléons, les membres du gang -à la manière de leur intégration chez les non-majs-  ont réussi en quelques années à se fondre dans l'administration sorcière, plaçant leurs pions à des endroits stratégiques. S'ils savent fédérer le peuple par leurs discours, eux-mêmes s'intègrent peu dans les sphères privées : capables de boire une vodka avec le 1er venu, ils ne laissent néanmoins peu de personnes passer le pas de la porte familiale. Héritage d'un passé violent, entre annexions successives et famines, ils sont réputés êtres durs avec leurs enfants, inculquant une éducation stricte. La faiblesse morale n'est pas acceptée, la faiblesse physique à peine tolérée pour les femmes. La majorité de l'immigration polonaise n'étant pas née sur le sol américain pense faire fortune aux États-Unis et retourner vivre dans son Royaume, lorsque le peuple aura repris son indépendance. Néanmoins, une fracture se crée avec la seconde génération, née sur le sol américain, qui, bien qu'attachée aux valeurs familiales, se sent plus américaine que polonaise.

Les femmes ne sont pas nécessairement déconsidérées : elles travaillent, ont leur mot à dire dans les décisions familiales, participent aux infractions mineures. Néanmoins, il reste très mal vu qu'une épouse avec des enfants en bas-âge continue de travailler en extérieur. De plus, elles sont exclues des décisions financières, de la gestion du business et des postes à haute responsabilité. Les hommes, se doivent de faire vivre le foyer et d'effectuer toutes les tâches dangereuses/dures physiquement. Les démonstrations de faiblesse leur est interdite, la masculinité exacerbée étant encore très forte dans l'éducation des garçons.

Relations avec les non-majs (mugols)

La distinction entre la communauté sorcière et celle des non-majs est restée très faible chez les polonais. Initialement chassés par l’Église qui voyait en eux une menace à l’ordre établi et en la foi, ils se sont fondus dans le paysage moldu, dans les familles nobles, les paysans et autres institutions. Contrairement à l’Angleterre, un gouvernement sorcier n’a jamais été formé, ni d’école magique, l’enseignement se transmettant des parents aux enfants. Les nés-non-majs souvent abandonnés par leurs familles, voyant en la manifestation de leurs pouvoirs un signe du diable, étaient parfois adoptés par des familles sorcières, lorsqu'ils étaient détectés.

La religion

Habitués à vivre avec les non-majs, ils se sont glissé dans leurs croyances, sans pourtant nécessairement y adhérer. Ils connaissent la religion catholique, sans pour autant être croyants. Les fêtes religieuses non-majs étaient également fêtées par les sorciers dans un soucis de se fondre dans la masse : encore aujourd'hui, ils se réunissent à Noël, Pacques (etc) et célèbrent leurs morts à la Toussaint. Si ces fêtes ne revêtent pas un caractère religieux, elles sont ancrées dans leurs habitudes et sont une occasion de se réunir festivement.

L'histoire du gang polonais

Elbert Gusky, est arrivé avec sa mère, ses sœurs et son petit frère en Amérique dans les années 1870, fuyant les exactions russes. Les Gusky sont partis de rien, se réfugiant dans des familles polonaises déjà implantées, réussissant à survivre grâce à la solidarité des uns et des autres. Les polonais immigrés ont créé un entre-soi, tentant de conserver par-dessus tout leur identité, culture et éducation. Pauvres, ayant une éducation sorcière très disparate selon les familles, ils s'entraident à travers des activités licites et illicites, afin de faire vivre leurs foyers. Le gang commencera à prendre forme dans les années 1890, les rapports entre les familles se hiérarchisant, les rôles se dessinant et la fidélité s'affirmant notamment à travers des liens du mariage. Elbert donnera l'impulsion pour institutionnaliser une organisation. Gamin des rues, il commence ses larcins jeune, avant de comprendre qu'il peut aller plus loin, et faire des activités illégales un véritable business à la manière d'une entreprise. Devenu homme de poigne, à l'intelligence redoutable, il fédère naturellement plusieurs familles autour de lui jusqu'à arriver à l'organisation actuelle.

Fonctionnement du gang

Panem : patron, chef du gang.

Szpiegów : espions pour Elbert, au nombre de deux, chargés de surveiller la loyauté des szefowie et de les empêcher de devenir plus puissants que le panem. Choisis pour leur discrétion et leur dévouement, personne ne connaît leurs liens proches avec le panem (ils ne sont donc pas de sa famille connue), ni n'est mis au courant de leur rôle, y compris les enfants d'Elbert. Ils agissent dans l'ombre.

Szefowie : chaque szef/chef est à la tête d'un groupe de wojowników et de wspólnicy/complices. Uniquement des hommes de plus d'une quarantaine d'années, ils sont liés aux Gusky par les liens filiaux ou du mariage.
Ils sont choisis sur leur capacité à exercer une autorité implacable sur les wojowników, mais aussi sur leur sens du business. L'échec est par ailleurs très mal perçu par le panem, qui est connu pour son dégout de la faiblesse, et sa froideur quant à l'exécution des peines. Tout échec amène sanction, selon le bon vouloir d'Elbert, mais plus l'accusé a un rang élevé plus la sanction est dure.

Wojowników : surnommés les combattants, hommes et femmes travaillant sous les ordres d'un szef. Personnages de préférence aux origines polonaises ou slaves (bien que très rarement des russes), ou ayant gagné leur rang après leur initiation. Les jeunes filles Gusky sont quasi-exclusivement fiancées aux wojownikòw les plus prometteurs, afin de leur permettre d'atteindre le rang de szefowie. Les mariages sont organisés par Elbert lui-même, qui a un pouvoir de décision sur les alliances maritales des personnes affiliées à son gang.
Fait particulier : les époux des filles de la lignée directe d'Elbert prennent le nom de Gusky.

Rekrutów : toute nouvelle recrue/rekrut devant encore faire ses preuves et se distinguer pour faire partie des rangs. Constitué principalement par de jeunes personnes sortant d'Ilvermorny, et par les enfants des chefs et des combattants, tous prêtent allégeance au clan Gusky, sans pour autant avoir les mêmes ambitions. Certains se contenteront de rester dans les menus larcins tandis que d'autres voudront atteindre le rang de szefowie. Il ne s'agit que d'une première étape passagère dans l'appartenance au gang : les missions y sont simples et ne leur permettent pas d'avoir accès à des informations pouvant mettre le gang en danger.

Lorsque leurs superviseurs décident qu'ils sont prêts à pouvoir être pleinement membres du gang, un rite initiatique est pratiqué. Une mission est confiée à la rekrut que les wojownikòw font échouer, sans révéler leur identité, ils piègent et enferment la rekrut et essaient de la faire parler sur sa mission. La dernière épreuve est une torture par l'eau : l'apprenti est allongé sur une planche, la tête vers le bas. Son visage est recouvert d'un tissu brodé sur lequel est versée de l'eau, ce qui donne une impression insoutenable de noyade.

Si la recrue réussit son rite initiatique, le tissu aux broderies lui est remis, comme signe de réussite mais également de distinction. Les couleurs et motifs des broderies permettent de savoir à quel rang appartient le membre du gang, mais il est également ensorcelé : il permet au panem d'afficher des messages visibles seulement à la personne détentrice du mouchoir.

Wspólnicy : considérés comme des complices de l'organisation, travaillant pour celle-ci, sans pour autant en être des membres. Indépendants de l'organisation, ils peuvent être considérés comme des "partenaires commerciaux", ayant des intérêts communs avec le gang polonais.

Il n'y a pas de système de recrutement particulier chez les polonais. Le bouche à oreille, les liens filiaux et les connaissances amicales permettent de recruter sur recommandation de l'un des leurs. La seule condition étant que la candidature doive être appuyée a minima par quelqu'un du rang des wojownikòw, qui prend la responsabilité des actions de sa recrue.

Lorsqu'une personne est exclue, c'est toute sa famille qui l'est. Il n'est par ailleurs pas rare que les enfants du gang, s'en prennent aux enfants des exclus par des intimidations et des moqueries, notamment dans les couloirs d'Ilvermony. Les femmes dont dès lors interdites de se marier, avec les membres du gang. Les menaces sur la famille sont fortes : les personnes exclues du gang sont poussées à quitter Chicago, et toute trahison entraine des représailles physiques aussi bien sur les hommes que sur les femmes.

Les activités

Ils se sont trouvés un rôle de représentation envers la population sachant drainer leurs votes (et les acheter). Initialement contre la prohibition, ils ont finalement trouvé un avantage financier à pouvoir écouler illégalement leur alcool. Ils profitent de leurs positions dans l'administration pour délivrer de faux certificats (et parfois des vrais mais contre des sommes d'argent non négligeables). Ils trouvent leur électorat parmi les plus pauvres, et les classes moyennes émergentes. Les femmes sont peu impliquées dans les décisions de leurs époux, frères ou pères. Néanmoins, elles travaillent dans les mannes légales : couture, ou secrétaires dans l'administration elles sont les petites mains qui permettent de contribuer au blanchiment de l'argent et aux petites infractions.

Parmi les principales activités :

- contrôle douanier du quartier : exercé par les rekrutòw et les wojownikòw. Il arrive également que ce soit les enfants des familles du gang qui rapportent ce qu'ils ont pu observer à droite ou à gauche.
- faux et usage de faux (permis de port de baguette, visas d'immigration, de détention d'animaux, nouvelles identités) : leurs positions dans l'administration leur permet d'avoir accès à des vrais papiers qu'ils détournent, mais aussi d'avoir une vue sur la fabrication et ainsi pouvoir les recopier plus facilement.
- prostitution : la prostitution des enfants est désormais interdite par Elbert Gusky qui voyait ces pratiques d'un très mauvais œil, pensant que ça entachait la fierté de son gang. Désormais, les prostituées sont principalement trouvées dans les immigrées : le gang polonais fait passer beaucoup de jeunes slaves à prix fort. Pour rembourser, il est proposé aux femmes de se prostituer jusqu’à éponger leur dette.
- mariages blancs : le mécanisme est bien huilé. Les hommes les plus riches peuvent se permettre de payer des mariages blancs afin d'obtenir plus rapidement la nationalité américaine. Généralement, il est proposé aux prostituées ayant acquis la nationalité américaine, mais se trouvant sans autre possibilité de travail et sans époux, de se marier. En échange de quoi, elles sont assurées que l'homme pourvoira à leur logement et leur vie quotidienne. Dans certains cas, il arrive que ces faux couples finissent par créer un foyer, avec des enfants. Dans d'autres cas, le divorce est prononcé après l'obtention de la naturalisation et la femme se retrouve de nouveau en situation précaire si elle n'a pas assuré ses arrières.
- trafic d'artefacts européens ;
- infiltration dans les strates politiques et administratives :  régulièrement des membres appartenant au gang polonais sont élus pour des postes de l'exécutif ou employés par l'administration, ce qui leur permet d'exercer plus facilement leurs activités.
- trafic de bière et vodka : fabriqué principalement par les femmes, cet alcool est revendu aux non-majs, malgré l'interdiction d'interaction avec eux.
- fabrication de poisons / potions abortives : néanmoins celles-ci ne sont pas efficaces à 100% et avec effets secondaires.
- intimidations : il n'est pas rare que l'intimidation par chantage soit utilisée par le gang polonais, sur des informations obtenues au travers de leurs informateurs ou des membres du gang ayant des positions élevées.

Mannes financières légales : entreprises de plomberies majs, ateliers de couture, nettoyage.

Les croyances

Plusieurs croyances sont superstitieusement suivies par les polonais, qu'elles soient d'origine no-maj ou sorcière, parmi les plus populaires :
- le moindre Dragot doit être ramassé : même si la pièce n'a pas de valeur pécuniaire forte, il est porteur de malchance de la laisser au sol ;
- plusieurs cadeaux entre amoureux sont fortement déconseillés. En effet, le fait d'offrir une paire de chaussures à son conjoint insinuerait qu'iel quittera un jour la personne chaussures aux pieds ;
- offrir une montre porte également malheur : cela signifie que le temps a commencé à s'écouler avant la fin ;
- (Nie przez próg!) : on ne dit pas bonjour sur le seuil de la porte. Certains magihistoriens affirment que cette tradition viendrait du fait que les seuils des portes étaient ensorcelées afin de chasser toute personne non invitée par le propriétaire des lieux et que le fait de rester sur le seuil de la porte indiquerait que la personne serait malvenue.

Les traditions

Les traditions ont une forte place dans la vie du gang polonais, plus particulièrement dans les familles d'origines polonaises. Réfractaires au changement qu'ils considèrent comme inutile et dangereux, ils ont du mal à accepter l'évolution des mœurs. Ce qui est moins le cas de la plus jeune génération et plus encore avec celle qui a étudié à Ilvermorny. Loin du moule familial, ils commencent à revendiquer une liberté et un progressisme que leurs ainés considèrent comme étant une ineptie et le caprice d'une jeunesse trop gâtée.

Une des premières traditions est l'adoption des nés-non majs de l'immigration polonaise, et parfois hongroise, les autres communautés n'étant pas les bienvenues. Pratique ancestrale dans leur pays, afin de protéger le secret sorcier mais aussi les enfants, qu'ils ont continué à perpétrer. Le chef du gang, Elbert, se charge de choisir où sont placés ces enfants : selon les familles, ils sont plus ou moins inclus. Certaines familles les considèrent autant que leurs propres enfants, et à défaut, d'autres leur offrent gite et couvert sans leur donner d'affection. Néanmoins, ils sont intégrés, s'ils le souhaitent et s'ils réussissent les rites initiatiques, au gang comme des membres à part entière. Le statut du sang n'étant pas considéré comme étant représentatif de la valeur de la personne.

Les jugements internes suivent un protocole très précis. Les accusés ont un droit de réponse et de défense : tous les membres du gang ont la possibilité d'assister aux contradictoires et de témoigner en faveur ou en défaveur de la personne. Ce sont les szefowie qui jugent si l'accusé est coupable ou ne l'est pas. Par la suite le panem décide seul de la sanction qu'il convient d'adopter, la mort étant possible mais rare.

Les réunions de famille et le partage ont également une place forte dans la vie du gang. Tout comme le respect y a une place forte : même si les contestations existent entre la jeunesse et l'ancienne génération, l'irrespect vers les anciens est fermement réprimée. Par ailleurs, pour se marier il est obligatoire de recueillir l'accord du chef de famille du fiancé et de la fiancée, mais également du panem.

De la même manière les bagarres entre mêmes membres du gang, y compris après des soirées trop arrosées, sont très mal vues par le panem qui préfère que ses hommes gardent leur énergie pour d'autres causes. A défaut, il est fréquent qu'il y ait des frictions avec les membres des autres gangs, qui sont souvent réglées par des combats sur lesquels les paris sont ouverts. Le panem n'intervient pas sur ces bagarres, considérant qu'il ne s'agit pas d'une attaque directe de gang à gang. A contrario un assassinat commandité sur l'un des membres (notamment un szef/chef), un vol ou un franchissement du périmètre de leur quartier par un membre d'un autre gang peut être vu comme une déclaration de guerre.
Signification de l'appellation : Si leurs actes font ensuite grand bruit dans la presse sorcière, leur exécution s'avère passée en sourdine.

Histoire de l'immigration italienne

Si les navigateurs et explorateurs italiens, dont Christoph Colomb, ont joué un rôle clé dans l'exploration, la cartographie et la colonisation des Amériques par les Européens, cela n’a pourtant pas conduit à la présence permanente d'Italiens en Amérique, le Nouveau Monde ne connaissant au départ qu’un petit flux d’arrivants. Ce n’est qu’entre 1880 et 1915 que l’Italie souffre d’une période de migration volontaire massive, devenant la plus importante origine de nouveaux immigrants aux Etats-Unis. La nation a des difficultés à s'unifier tant du côté des Babbani (moldus) vivant sous une monarchie, que celui des Maghi (sorciers) et des Streghe (sorcières) dirigés par le Ministero della Magia, une fédération d'organisations de sorciers, peinant à maintenir le contrôle et la cohésion des territoires de la péninsule italienne. Des problèmes politiques et d'accès à l'enseignement de la sorcellerie, l'établissement de Lupuria situé sous les catacombes de Rome n'accueillant que plus rarement des étudiants du nord et sud du pays, la pauvreté engendrée par de mauvaises récoltes, une vague de Malocchio (mauvais œil), des catastrophes naturelles telles que des tsunamis et les tremblements de terre en 1908 et 1915 mais aussi des manifestations de magie noire déclenchant l'éruption volcanique à Naples, ont poussé la population magique à chercher des terres plus clémentes et des emplois mieux payés.

À l'époque actuelle

La première génération d’arrivants n’a pas particulièrement cherché à s’intégrer à la communauté maj’ préférant rester entre semblables, créant ainsi le quartier de Little Magical Italy (la petite Italie magique), à l’Ouest de la ville, pas plus qu’elle ne se soit véritablement donnée la peine d’apprendre correctement la langue. Pour autant, leur affabilité fait de leur sociabilité l'un de leurs points forts. Les descendants ont mis un point d'honneur à se montrer en tout temps prêts à recevoir amis comme proches et à se réunir autour de grandes tablées, en particulier le dimanche réservé exclusivement à la parenté. La survie et le succès des italiens reposent sur deux piliers : le travail et la famille. Aisément considérés comme étant fiers, bruyants et expansifs à accompagner leurs propos de leurs mains, ce qui a pu contribuer à leur réputation caractérielle et de grandes gueules, leurs discours et attitude de beaux parleurs leur ont ouvert les portes du pouvoir judiciaire sorcier, s'insinuant ainsi adroitement à des places d'influence. Paradoxalement bien que l'autorité, en particulier celle des parents et des aînés ne se retrouve pas contestée, ils entretiennent de la suspicion à l'égard de figures d'autorité plus larges, comme les politiciens, le Consul ou encore la présidente du MACUSA, les liens du sang s'érigeant en rempart contre les institutions plus grandes, pouvant se révéler hostiles. Les immigrés italiens se soucient de leur progéniture, occasionnellement à l'excès, se montrant toujours protecteurs, par moments envahissants, expressément exigeants et sévères de sorte à favoriser le développement et la réussite. Néanmoins l'autonomie et l'indépendance éloignant de la famille ne sont pas particulièrement encouragées. Même adultes, les sorciers prennent conseil auprès de leurs parents et nonnis, restant tardivement à domicile et s'arrangent pour déménager à proximité. Au sein des foyers, les femmes sont choyées, les mères plus que les épouses. Ne pouvant accéder à des places à responsabilités, celles-ci s'arrangent pour tenter d'insuffler quelques idées à leurs maris ou par l'influence apportée à l'éducation des enfants.

Relations avec les non-majs (Babbani)

Longtemps l’Inquisition persécute et condamne d’hérétiques les sorciers souvent rassemblés en petits groupes disparates, leur faisant subir de conséquentes pertes, contre laquelle les streghe perpétuent quelques assassinats en retour. Les oppositions ponctuelles de la population babbane ne suffisent pas à sauver l’opinion au sujet des sans pouvoirs, beaucoup prenant plaisir aux spectacles des exécutions. Davantage à l'abri des regards, quelques siècles plus tard, de plus larges communautés s’établissent dans plusieurs régions italiennes, combinant plusieurs groupes principalement constitués de différentes familles jusqu’à devenir en 1506 des organisations sorcières pour former le Ministero della Magia de Italia. Il faut toutefois attendre 1699 pour que ce dernier ne décide d’adhérer au Code International du Secret Magique. Aujourd'hui encore, de la méfiance subsiste face aux Babbani.

L'histoire du gang italien

En mars 1875, en quête d’un avenir meilleur, Siro Scavone, ses frères, sa sœur accompagnée de son fidanzato et de leur cousine quittent Palerme et s’établissent à Chicago, ayant auparavant fait une courte halte d’une semaine de récupération de la traversée à New-York. Les femmes travaillent un temps durant durement dans les textiles et la fabrication de vêtements pour sorciers, les hommes de la famille comme main d’œuvre bon marché sur les chantiers des bâtiments magiques jusqu’à acquérir suffisamment de savoir, de pratique et d’argent par des combines peu nettes et des cambriolages à la baguette accordant au beau-frère la capacité d’ouvrir dix ans plus tard sa propre entreprise de construction. Beaucoup d’immigrants italiens se réfèrent alors à Siro, le prenant en padrone, car il leur fournissait un logement, gérait des économies et leur trouvait un emploi. En voulant toujours plus, trop bon vivant pour se contenter de peu, jamais satisfait des perspectives régulières d’évolution possibles dans le monde du travail et appuyé par la loyauté de ceux qu’il a guidés, le sorcier verse plus encore dans l’illégalité, s’érigeant en chef de gang au début des années 1890, s’entourant de sa famille comme de fidèles alliés.

Fonctionnement du gang

Les nouvelles entrées au sein d’I Passi Silenziosi respectent la procédure d’Ouverture du Grimoire, métaphore symbolisant que la famille Scavone se montre prête à accueillir de nouveaux candidats. Il n’est pas possible de postuler ou de demander à intégrer le gang, seules une recommandation d’un autre membre ou l’affiliation par naissance peuvent conduire au recrutement. Celui-ci passe par l’approbation d’au moins un caporegime et ne se fait qu’après scrupuleuse vérification que certaines conditions soient respectées, telle que la présence d’origines italiennes, l’absence de liens de près comme de loin avec la police sorcière et l’exclusion de toute action connue de déshonneur et de traîtrise pouvant parfois remonter jusqu’à deux générations.

Une série de privilèges et d’obligations se rapporte à chaque position.

Don : boss, chef du gang.

Consigliere : conseiller de confiance du Don, ami d'une 60ène d'années proche de Siro Scavone. Expérimenté et respecté pour ses opinions avisées.

Caporegimes : également abrégés en capos, considérés comme intouchables, ils sont chargés de diriger un groupe de soldati et d'associés dont ils sont les supérieurs. Recrutés pour leur expertise dans un certain domaine, le rôle est réservé aux hommes de plus de 40 ans, obligatoirement rattachés aux Scavone par la famille, naissance ou mariage. L'intronisation se fait en suivant le Sacrément par la baguette et le poison, impliquant qu'une faute impardonnable doit être autopunie par arme ou l'ingestion d'un contenu fatal.

Soldati : soldats fidèles, hommes et femmes de mains sous les ordres d'un capo à qui ils doivent entière obéissance. Posséder des origines italiennes est une condition pour monter les échelons. Le rang est accordé en passant la cérémonie.

Après avoir occupé un temps - pouvant aller de plusieurs mois à années - le rôle de recrue, le grade de soldat, symbole d’honneur, de fierté et de confiance, s’obtient à la suite d’une cérémonie :

Un rendez-vous, nommé l’Invitation, est donné oralement, sans plus d’explications sur les raisons ni même le lieu. Pour honorer la solennité de l’événement, il est requis que la recrue/recluta porte un costume/une robe de soirée pour se rendre à un certain endroit avant d’être accompagnée ailleurs. Le rituel d’initiation prend part à un emplacement variable, changeant à chaque fois, qu’il s’agisse du salon d’un capo, un bâtiment désaffecté ou éloigné de la ville, une cave, l’arrière-salle d’un restaurant ou un local loué sous une fausse appellation. Plusieurs personnes peuvent être introduites en même temps dans l’organisation. En présence de quelques membres possédant au minimum la position de soldat, l’Annello en personne officie le rituel consistant en la lecture des règles de conduite, l’explication du fonctionnement et de la hiérarchie avant d’inviter les novices à prêter allégeance et serment : « Che il mio sangue sia versato se deludo la nostra famiglia » - Que mon sang se répande si je faillis à notre famille. La promesse précède un Pacte de sang scellé avec l’individu ayant suggéré la recrue. En entaillant la main avec la baguette, pressant paume contre paume, deux gouttes de liquide vital s’élèvent afin de n’en former qu’une, alors qu’une fiole prend forme autour d'elle, la scellant de manière réputée être indestructible. En tout temps, cette dernière est portée en pendentif, souvent renforcé par un sortilège d'invisibilité, autour du cou, rappelant des vœux irrévocables. En cas de trahison grave du code d'honneur, il incombe au recommandeur de se débarrasser de l’indésirable qu’iel avait appuyé. La cérémonie se solde par une mission au contenu déterminé par le bon vouloir d'un caporegime dont le soldat suivra les ordres sans discuter.

Reclute : principalement composés des enfants des membres déjà imprégnés dès le plus jeune âge des valeurs du gang et approchés par des demi-silences et sous-entendus afin de jauger de leur réactions et d'aspirants faisant partie des associés. Une nouvelle recrue n'ayant pas encore gagné ses galons se nomme recluta. Chaque capo choisit parmi les plus jeunes reclute, un allievo/élève prometteur à prendre sous son aile dont il devient le parrain. Implique d'obéir, d'exécuter, sans opinion ni question, de basses besognes et des actions ingrates permettant de faire ses preuves.

Associati : associés, toute personne travaillant pour le gang ou avec qui la famille fait des affaires. Sans racines italiennes, les impliqués ne peuvent dépasser le degré des associati.

La seule sortie possible du gang demeure la mort.

Code d'honneur

- La famille prévaut face à l'individu n'existant plus. Il s'agit d'un sacrifice de soi dans l’intérêt supérieur de l’ordre. La vie doit être mise à l’entière disposition de l’organisation.
- Dénoncer et trahir les siens sont les pires des infamies.
- Il est strictement interdit de prononcer le nom de Siro Scavone. Pour parler du don, la bague sur l'annulaire ou la phalange pouvant la porter est désignée discrètement d'un effleurement de doigt.
- Vérité et sincérité sont dues à l'intérieur, l'extérieur impose le mutisme.
- Seul un autre membre connaissant les deux personnes peut présenter deux individus comme faisant partie du gang. Il n'est pas possible de révéler son appartenance aux Passi Silenziosi.

Les activités

Le gang italien s'est spécialisé dans les crimes de haut vol. L'organisation est bien huilée, les méfaits d'opportunité restent rares et malvenus : conduits par les caporegimes, les plans se préparent à l'avance et sont aussi détaillés que méticuleux. Ils drainent leurs revenus chez les plus aisés, fréquentent des cercles argentés qui leur permettent de régulièrement glisser des Dragots sous la table, contre des faveurs bienvenues. Les marchés publics leurs sont régulièrement attribués.

Parmi les principales activités :
- cambriolages : minutieux, ils font principalement du vol sur commande et se servent de Niffleurs spécialement entraînés pour entrer par effraction dans les demeures des bien nantis, de sorte à leur subtiliser des artefacts précieux, bijoux et bibelots inestimables. Parfois certains casses sont effectués chez les non-majs.
- trafic d'œuvres d'art : à la tête d'un vaste réseau illégal de trafic, des vases conservés d'autres siècles, quelques toiles de maîtres ensorcelées voire des statues parlantes, des objets magiques de collection, des antiquités comme des œuvres uniques et rares sont dérobés pour être revendus grâce à des passeurs à des receleurs étrangers qui les éparpillent en plusieurs caches, les mettant en sommeil un certain temps avant de les écouler.
- contrôle douanier du quartier : qu'il s'agisse de biens comme de personnes, certains soldati sont assignés à la vérification des entrées et sorties sur le territoire occupé par le gang, afin d'en assurer la protection et la sécurité.
- escorting de luxe : proposant un service haut de gamme, des beautés méditerranéennes sont mises à disposition pour accompagner des hommes bien placés le temps d'une soirée ou d'un dîner voire plus. Les filles de la famille Scavone, proche comme éloignée, ne peuvent en aucun cas y participer.
- jeux d'argent via le casino : en plus des parties disputées librement et légalement dans le Re'em d'or, des jeux clandestins aux parties largement plus onéreuses permettent d'impressionnantes misées dans les cercles clandestins de son sous-sol.
- blanchiment d'argent : le réinvestissement de l'argent sale se fait principalement par l'immobilier et le casino, en plaçant, investissant dans ceux-ci et en achetant des jetons payés cash reconvertis ensuite en Dragots propres.
- corruption : par souci de discrétion et en raison de son efficacité plus élevée que les menaces, des versements de pots-de-vin, des dessous de table comme l'habilité à savoir graisser généreusement les bonnes pattes maintiennent le gang dans les petits papiers des mieux lotis pouvant leur accorder des avantages.
- infiltration dans les strates judiciaires : connaissant la loi pour mieux être en mesure de la briser, certains d'entre eux ont pris place chez les magistrats et les avocats, occupant des activités stratégiques au sein du pouvoir judiciaire sorcier ou l'influençant par des magouilles avec les juges. Il leur est ainsi par exemple possible de faire sauter des amendes, d'empêcher la distribution de mandats d'arrêt ou de perquisition, d'annuler des procédures ou d'éviter ou de gagner plus aisément des procès.
- trafic de vins : depuis la prohibition prononcée chez les non-majs, les produits de la vigne viticole et en particulier ceux des mousseux ne devant manquer à aucune fête avec comme sans pouvoirs, ont transformé ces breuvages en véritable or liquide. Outre les productions locales, des contacts avec le pays permettent également le transport de caisses difficilement importées.
- intimidations : le bluff, les menaces ou dissuasions orales, rarement écrites, préférant laisser la présence d'un mauvais présage sous la forme de la tête décapitée d'une créature magique, concurrent occasionnellement à faire pression sur la victime ou à inspirer la peur ou la terreur.

Mannes financières légales : immobilier, casino.

Les croyances

Profondément ancrée dans la culture populaire tant des Babbani que des maj's, les rites tout comme les superstitions sont nombreux, dont les plus redoutés d'entre eux sont :

- la jettatura : un porte-jella ou jettatore serait un sorcier jetant le mauvais œil après avoir fixé un jour durant un crapaud immergé dans un bocal d'alcool transparent ou tout simplement une personne malchanceuse devant être évitée à tout prix. Contre cette poisse, divers gestes peuvent être effectués : tendre un doigt, toucher du fer ou encore serrer des cornes de corail ou de jade ;
- le 17 : en particulier lorsqu'il tombe un vendredi ou se rapporte à la longueur d'une baguette ou au nombre de convives à une table, dont l'anagramme en chiffre romain signifie "Je suis mort" ;
- se marier ou voyager un vendredi ou mardi : porteurs de malheur ;
- le lit : divers interdits entourent la chambre à coucher comme de ne jamais poser son chapeau sur le matelas ou de ne pas dormir les pieds en direction de la porte, tous deux annonciateurs de décès ;
- Nouvel an et la nouvelle année : un plat de lentilles se retrouve sur toutes les tables en signe d'abondance, les amoureux sont invités à passer un moment intime sous peine de ne pas connaître de rapprochement lors de l'année à venir et quelques Dragots doivent obligatoirement être portés dans la poche le premier janvier pour s'assurer de la prospérité des jours suivants.

Les traditions

Faisant preuve d'attachement aux formalités, un ensemble d'usages et habitudes se transmet au sein du gang italien en tant que vecteur identitaire.

La notion de place se retrouve dans différentes pratiques :

Les conversations, des plus banales à celles impliquant la vie ou la mort, ne peuvent être effectuées qu'assises, de préférence lors d'un repas. Implicitement, suivant une étiquette qui leur est propre reposant principalement sur l'ancienneté et le statut, l'attribution d'un siège à une table, qu'il soit au sein de la famille ou plus largement à une réunion d'I Passi Silenziosi dont la plupart ne sont accessibles qu'à partir d'un certain rôle, reste toujours le même sans que cela ne soit jamais évoqué. De manière similaire, la hiérarchie et ses différents degrés revêtent tous leur importance et la moindre position se gagne et se mérite.

Un ordre suit une chaîne de commandement allant du don décisionnaire aux capos chargés de le passer aux soldats, engendrant par ce procédé de la difficulté à pouvoir remonter directement à Siro.

Afin de refléter un certain statut, étant naturellement portés au jugement, une grande attention s'accorde aux apparences, vestimentaires, conventionnelles et de réputation. En ce sens, une exigence particulière est apportée à l'éducation des filles, celle de la modestie par la décence. Les membres du gang ne sont pas les seuls à devoir montrer un comportement irréprochable, il est attendu de leur apparenté tout autant.

Permettant de consolider l'entité et la solidité du clan, les mariages ne peuvent s'organiser qu'entre familles sorcières à l'ascendance italienne et l'idée d'un divorce ne s'avère même pas concevable. Couramment, les alliances se discutent et sont approuvées par le don déjà avant la naissance ou lors des premières années des promis dans le but de s'assurer la continuité de leur microcosme et une mainmise sur les nouvelles affiliations aux Scavone.
Signification de l'appellation : Ne rechignent pas à faire le sale boulot de leurs propres mains et à s'engager dans des affaires malhonnêtes.

Histoire de l'immigration irlandaise

Les années 1600 font déjà état de la présence de quelques rares irlandais sur le Nouveau continent mais n’impliquent qu’un très faible pourcentage de sorciers comme d’individus sans pouvoirs. Cherchant à échapper à une succession de mauvaises récoltes, de sécheresses, l'escalade du prix des loyers et la discrimination que les lois pénales anglaises imposaient, un premier afflux migratoire s’étire de 1715 à 1845, avant de se concentrer en un exode massif débutant avec les sept années de la Grande Famine. Cette dernière repeint l’île de macabres tableaux où la mort côtoie les maladies magiques comme moldues. Un triste sort que la négligence britannique vient exacerber par la réticence à fournir une aide gouvernementale qu’elle soit sous forme de nourriture, de médicomages ou de gallions, amenant les irlandais à accuser le Royaume-Uni, dont le Ministère de la Magie, de les avoir intentionnellement abandonnés. En plus des innombrables pertes humaines, la langue gaélique se meurt avec son peuple. Tandis que les orphelinats recueillent les jeunes victimes de la disette, élevant leurs pensionnaires avec l'anglais, les émigrés délaissent avec le temps et les générations suivantes une partie de leur héritage culturel. En faisant venir à leur tour les proches, un schéma de migration en chaîne naît alors pour persister jusqu’au début du XXe siècle. Après la panique passée, les décisions de faire la traversée se basent de plus en plus sur les perspectives d'emploi dans un pays où la croissance économique est rapide.

À l'époque actuelle

De l’amassement à leur arrivée est né le quartier d’Augureyville et ses façades colorées, au Sud de Chicago sorcier. L'entrée sur le marché professionnel pour les irlandais s'est souvent faite en acceptant des métiers peu qualifiés et dangereux, évités par d'autres travailleurs. De cette propension à effectuer les travaux que les autres craignaient est née un certain respect teinté de crainte envers cette frange de l'immigration : crainte certainement accentuée par les nombreuses bagarres de sorties de bar dans lesquelles les irlandais sont impliqués. Présents majoritairement depuis plusieurs générations, et malgré une forte attache à leurs racines irlandaises et à leur folklore, peu d'entre eux envisagent un jour de retourner en Irlande. Beaucoup se moque de Poudlard, la vieille école bien trop imprégnée de ces lâches anglais, arborant fièrement leur scolarité à Ilvermorny.

Casses-cous, impolis, brutaux et bons vivants ... ils sont connus pour leurs soirées où l'alcool coule à flots, aux verres payés au 1er inconnu accoudé au bar et pour leurs fins de soirées agitées. La virilité, avec sa vision la plus simple, a une place importante chez irlandais : il faut savoir jouer des poings, de la baguette, parler fort et tenir l'alcool si on veut être considéré "comme un vrai irlandais". Il existe encore de fortes disparités entre les femmes et les hommes : considérées comme les piliers de leurs foyers, incarnant la voix de la sagesse face à leurs impétueux maris, il est cependant de moins en moins rare que la jeune génération s'émancipe du patriarcat. Sous l'impulsion d'Odhran , préférant les compétences au genre, elles se libèrent du joug masculin et gravissent de plus en plus les échelons internes. Cette émancipation soutenue par le skipper ne se fait pas sans accrocs avec les plus anciennes générations qui s'effraient de voir les traditions s'effilocher au profit des ambitions des plus jeunes.

Relations avec les non-majs (Muggles)

Les irlandais cohabitent avec les non-majs tout en restant très en retrait, circonspects face à leurs étranges traditions, vacillant entre dégout et compassion face à leur absence de magie. Leurs racines anglo-irlandaises encore présentes certains considèrent toujours les nés-non-majs comme des aberrations et des misérables. Peu sont ceux qui en fréquentent et certains défendent corps et âme l'interdiction de se mélanger aux non-majs : si la pureté du sang est un concept complètement dépassé aux Etats Unis, les irlandais les plus conservateurs préfèrent tout de même préserver le leur de l'ordinairement triste sang non-maj.

L'histoire du gang irlandais

Toujours réputés pour être meilleurs avec leurs baguettes que leurs méninges, l'image de brutes leur colle à la peau et ils en jouent. Leurs activités illégales ont pris leurs racines dans des menus rackets, des extorsions ou encore en initiant des jeux illégaux sur lesquels seuls les leurs pouvaient se targuer d'être des bookmakers. En parallèle, beaucoup des "anciens" ont commencé à exercer dans la police magique, fonction souvent exercée de père en fils (et récemment de père en fille). Le gang irlandais ne s'est pas façonné de manière traditionnelle, sur l'impulsion d'un homme prenant la main sur la structure des activités illégales.

Initialement les affaires se faisaient entre irlandais, si bien que les habitants de Chicago ont d'eux mêmes décidés de les considérer comme un gang, en l'absence même d'une structure. C'est finalement Odhran Byrne qui commença à instaurer des strates, embauchant des hommes de mains dédiés à certaines besognes, récompensant l'attitude de certains d'entre eux en leur octroyant des missions plus prestigieuses. Malgré les efforts de Byrne pour structurer l'ensemble du gang, il se heurte à ses caractériels confrères peu enclins à se voir attribuer des rangs et encore moins à sortir costumes sans pli pour laisser leurs réputées bagarres au vestiaire. Peu malléables, et malgré un fort respect pour leur skipper, il n'est pas aisé de tenir en rang et contenir leur fougue imprégnée d'une liberté propre aux irlandais.

Fonctionnement du gang

Bien que hiérarchisé, les frontières entre les différents membres du gang sont floues avec une organisation plus que brouillonne. Être d'un rang plus élevé n'assure pas une obéissance au doigt et à l'œil dans le gang irlandais et le respect se gagne à la dure et doit être entretenu.

Skipper : tenant la barre, chef du gang

Quartermaster : choisi directement par le skipper, chargé de produire et garder à l'abri dans une pièce secrète des armes explosives magiques, rafistole parfois au mieux quelques baguettes cassées. Il n'a pas nécessairement une implication active dans le gang : il est choisi pour sa raison et la confiance que lui porte le skipper.

Lieutenants : un lieutenant dirige un groupe d'enforcers lors d'une mission ou d'une activité mais ne possède pas de domaine à superviser à l'année, ainsi ses taches, toujours de commandement, changent en fonction des besoins de la famille et il n'est pas rare que deux lieutenants cherchent à se disputer un même rôle. Plus raisonnables que les hommes qu'ils mènent, ils ne sont pas pour autant une représentation de la sagesse et il n'est pas rare que les lieutenants règlent leurs différents haut et fort, malgré un attachement presque fraternel.
Personnages de plus de 40 ans, obligatoirement rattachés aux Byrne par la famille, naissance ou mariage. Il n'y a à ce jour aucune femme, les mœurs commençant seulement à évoluer au sein du gang, mais Ordhan soutenant ce changement il n'est pas impossible de voir un personnage féminin obtenir ce grade.

Enforcers : hommes et femmes de main, un-e enforcer exécute les instructions. Peu organisés, difficiles à manier ils ont pour autant un attachement fort à leurs supérieurs. Recrutés non pas pour leur capacité à obéir sagement mais pour les résultats de leurs missions et plus encore leur fidélité, ils sont des majs de confiance. Principalement d'origine irlandaise, il existe une certaine familiarité entre les enforcers et les lieutenants, malgré un respect réciproque. Bien que disposant d'une certaine liberté, les écarts considérés comme trop préjudiciables au gang sont sévèrement punis : ils peuvent entrainer dans le meilleur des cas des représailles corporelles et une relégation à des missions de faible intérêt et dans le pire des cas une disparition pure et simple.

Assistants : nouveaux arrivants, souvent jeunes voir très jeunes ils sont assignés aux missions de surveillance, aux rackets et missions de protection. Les plus prometteurs sont pris en main par les enforcers et beaucoup sont encouragés à rejoindre les rangs de la police magique. Il n'existe pas de rite d'intégration : souvent introduits de bouche à oreille ce sont les résultats de leurs missions qui leur permettent de trouver une position pérenne dans le gang. Toute trahison est réprimée avec véhémence, sans indulgence aucune.

Quislings : auxiliaires du gang, ils aident ponctuellement le gang sans pour autant manifester l'envie d'en être réellement une composante. Considérés en quelque sorte comme des occasionnels, ils ont une utilité à échanger avec le gang, contre par exemple leur protection ou autres intérêts financiers tout en souhaitant rester externes à cette organisation.

Les activités

Les irlandais ont la réputation d'être des brutes, faisant peu fi de la délicatesse. Ils ont infiltrés la police depuis des années, se jouant du képi pour protéger les leurs et intimider les autres. Bien que leur métier de prédilection semble être en totale opposition avec leur répugnance à l'ordre et la morale, ils sont respectés au sein de la police, malgré de fréquentes bavures. Peu regardant sur les règles, ils se couvrent les uns et les autres, sous l'œil du skipper qui opère régulièrement des rappels à l'ordre (restants à effets limités).

Les principales activités :
- contrôle douanier du quartier : les nouvelles recrues ainsi que les gamins désœuvrés surveillent les abords des quartiers s'assurant que leurs rivaux ne fassent pas de vagues chez eux. Aucune activité concurrente aux leurs ne peut être pratiquée dans le quartier sans l'aval du gang ;
- contrefaçons : plus ou moins poussées. Certains sont experts dans l'art de tromper et de contrefaire à l'aide de sortilèges particulièrement complexes (services très chers et ayant une durée limitée), tandis que d'autres maitrisent les simples bases, pour des objets simples et sans détails.
- le racket : une des premières activités du gang. Chaque membre le pratique plus ou moins dans son coin, avec l'ordre de ne pas molester certaines personnes sans l'aval de leurs supérieurs. Le racket se fait par pressions physiques ou même parfois policières : les infractions sont effacées en contrepartie d'argent ou de services. Des individus innocents peuvent également être piégés via les strates policières (service payant).
- bookmakers sur les activités illégales : pionniers dans l'organisation d'activités illégales telles que les duels entre personnes (consentantes), combats d'animaux, courses de balais interdites, ils encaissent les tickets ainsi que les paris ;
- fabrication d'armes explosives magiques (dangereuses ou non): cette activité est soumise à l'accord préalable du chef de famille et est encadrée par le quartermaster qui est le seul à avoir la garde de ces explosifs ;
- infiltration dans les strates policières : très présents dans les forces de police une majorité d'entre eux utilise leur position pour couvrir des activités illégales, s'assurer de protéger leurs pairs et utiliser des moyens de pressions sur d'autres ;
- trafic de whisky et bières : la prohibition a été pour le gang une aubaine. Profitant des interdictions non-majs les stocks d'alcool s'écoulent à flots dans Chicago, la promesse de l'enrichissement ayant écarté les tout dégoût de faire affaire avec les non-majs.
- trafic de fausse monnaie : ce trafic est surveillé de très près par le skipper qui en connait les risques notamment par rapport à certaines familles très implantées à Chicago. S'il a commencé à produire de la fausse monnaie pour les non-majs, l'infiltration de la finance maj se fait peu à peu.

Mannes financières légales : : nettoyage de "scènes de crimes" ou d'accidents magiques, bookmakers sur des activités légales, détention de plusieurs pubs dans leur quartier.

Les croyances

Fiers de la richesse de leur folklore, les irlandais majs perpétuent leurs traditions de génération en génération célébrant haut et fort leurs croyances et fêtes. Les traditions majs et non-majs se sont entremêlées imprégnant la culture, créant des contes où la magie est continuellement présente, des monstres mêlant l'imaginaire non-maj et de réelles créatures du monde sorcier. Si les irlandais majs ne se sont jamais mêlés à la religion de leurs compatriotes, la mythologie celtique est fermement ancrée dans leurs vies. Il n'est pas rare que les familles fassent un parallèle entre la scolarité à Ilvermony et les anciennes castes de druides, bardes et vartes.

Encore très superstitieux beaucoup ont encore très ancré les phrases martelées par leurs ainés toute leur enfance durant :

- Si le bout du nez démange il est signe qu'un combat est à venir
- Si une bougie ne brûle pas dans la fenêtre pendant la Beltaine et le Samhain, la dragoncelle frappera la maisonnée l'année suivante ;
- Poser sa baguette sur la table lors du repas est un signe d'irrespect pour son hôte ;
- Si la paume de votre main gauche / droite vous démange, l'argent abonde / disparait ;
- Le fait de voir des Sombrals indique une grande catastrophe à venir.

Les traditions

Aussi ancrées que les croyances, les traditions rythment la vie des irlandais. Plusieurs fêtes sont célébrées par abondance de whisky-pur-feu et de plats traditionnels, comme la St Patrick, la Beltaine, le Samhain, l'Imbolc... Toutes ces fêtes sont accompagnées de repas partagés avec ses voisins, amis, famille au milieu d'un joyeux bordel : il est difficile d'ignorer la tenues de ces célébrations face au manque de discrétion légendaire des irlandais.
Traditionnellement la famille et le partage tiennent une place importante dans la culture irlandaise, mais les liens amicaux également. Il est très mal perçu d'abandonner un proche qu'il soit de son sang ou non : la trahison d'un frère équivaut dans le gang à une peine de mort. A contrario les disputes, bagarres et autres coups de colère ne sont pas les marqueurs d'un manque de respect ou la fin d'une relation mais comme une forme d'expression comme une autre.
Comme dans la majorité des cultures le mariage tient une place forte : bien que mariées de plus en plus tard et gagnant de plus en plus d'indépendance, il n'est pas conseillé aux femmes de papillonner en dehors des liens du mariage. Ou de le faire discrètement . Néanmoins, une forme de liberté commence à s'inscrire chez la plus jeune génération, qui s'autorise à sortir, flirter ouvertement avec des hommes.
Un mariage s'accompagne au sein du gang irlandais d'une grande fête ou chacun offre un présent aux jeunes mariés. Par ailleurs toute femme ayant un lien avec le gang (y étant ouvertement attachée ou étant la fille ou la sœur d'un de ses membres) souhaitant épouser un homme n'en faisant pas parti doit obtenir l'autorisation du skipper en plus de celle de son propre paternel (ou frère).

Il n'existe pas de rite initiatique pour entrer dans le gang, le recrutement se faisant sur le bouche à oreille, le succès des missions et parrainage. Néanmoins, tous les membres étant au moins enforcers possèdent un galion maj, qui leur permet de communiquer entre eux et à se reconnaitre.
A garder à l'esprit : Il n'est pas possible de créer son propre gang. Merci de bien vouloir privilégier les associations de malfaiteurs mentionnées de sorte à les développer et leur donner vie  Coeur De même, il n'est aucunement nécessaire d'être relié à un gang pour participer au forum. Ils ne sont qu'un aspect de l'univers. En faire partie n'est cependant pas à prendre à la légère, il ne vous sera pas permis de trahir à tord et à travers, car personne n'en réchappe sans conséquences.

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