Scolarité à Ilvermorny

Ilvermorny :

Création : Fondée au 17e siècle par Isolt Sayre et James Steward, son époux non-maj, Ilvermorny semble en oublier ses origines depuis la loi Rappaport; les cours de magihistoire de l'académie gommant régulièrement cet aspect pour mettre l'accent sur sa conceptrice, dont l'anniversaire de la mort est célébré chaque année.

Emplacement : Autrefois, simple petite maisonnette de granit du couple et de leurs enfants légitimes comme adoptifs, l'école s'est transformée au fil des ans et des besoins croissants en véritable bâtisse aux multiples tours, dissimulée du regard des non-majs par des puissants sortilèges l'entourant d'une brume constante et protectrice au sommet du Mont Greylock, point culminant de l'État du Massachusetts.

Maisons : La conception américaine est celle d'une quadripartition : l'âme, le corps, l'esprit et le cœur forment un sorcier/une sorcière dans son entièreté et chaque aspect influence tant la personne que sa magie. Il est communément admis qu'un-e maj privilégie l'une de ces dimensions, ou du moins ait renforcé l'une d'entre elles, alors nommée dominante, plus que les autres demandant encore à être travaillées afin de développer pleinement le potentiel de ses capacités. En ce sens, chaque maison d'Ilvermorny représente une partie de l'entité que compose un individu dotés de pouvoirs et porte pour emblème une créature du continent :

Jistu : maison des aventuriers
Partie : l'âme
Moteur : se laissent guider par l'intuition
Caractéristiques : à la recherche de l'aventure sous toutes ses formes (voyages, découvertes, rencontres), avides de liberté dans leurs pensées et désirs, favorisent le développement de leur âme, possèdent une vision d'ensemble, perçoivent les informations par association d’idées, apprécient les abstractions, manquent parfois de réalisme, peuvent paraître légers ou superficiels
Quartiers : tourelle du matin

Womatou : maison des guerriers
Partie : le corps
Moteur : sont motivés par les instincts
Caractéristiques : prêts à se battre (pour eux-mêmes, les autres, une cause ou par simple intérêt belliqueux), orientés vers les événements, le monde extérieur et le mouvement, cherchent à travailler leur physique, très portés sur les sensations, appréhendent la vie par les sens, préfèrent rester sur des choses concrètes et réalistes, souvent perçus comme sanguins, grands adeptes de l'action avant la réflexion
Quartiers : tourelle du midi

Serpent cornu : maison des érudits
Partie : l'esprit
Moteur : s'appuient sur la réflexion
Caractéristiques : mettent leur logique au service de nombreux domaines (connaissances, élaboration de stratégies, inventions, théories), concentrés, parfois enfermés dans leur monde intérieur, en particulier celui cérébral, sont curieux et désireux d'aiguiser leurs aptitudes, prennent des décisions de manière impersonnelle et détachée, parfois considérés comme froids ou distants, ressentent le besoin d'améliorer les choses
Quartiers : tourelle de l'après-midi

Puckwoodgenie : maison des guérisseurs
Partie : le cœur
Moteur : prennent en considération les émotions
Caractéristiques : centrés sur le cœur (leurs propres ressentis ou celui des autres), cherchent à être eux-mêmes mais peuvent se perdre s'ils privilégient le fait de faire plaisir ou de plaire à autrui, en quête d'une vie intense en éprouvés, certains les considèrent comme sensibles ou peu cohérents, s'investissent beaucoup et accordent de l'importance aux relations et aux expériences personnelles, font leurs choix avec subjectivité
Quartiers : tourelle du soir

Répartition : Situées dans le hall d'entrée circulaire à la coupole de verre, qu'elles viennent frôler de leur hauteur impressionnante de plusieurs mètres, quatre statues ensorcelées taillées dans un bois de la région, une pour chacune des maisons à l'image des animaux représentants, se veulent les garantes de la cérémonie d'attribution. Le matin du premier jour de la reprise académique, dans l'ordre alphabétique, tout-e étudiant-e débutant sa scolarité prend place sur la mosaïque de nœud gordien au sol, tandis qu'au-dessus, le restant de l'école observe et acclame les nouvelles arrivées depuis un immense balcon longeant le pourtour. En fonction du potentiel décelé par les sculptures sylvestres, l'une, parfois plusieurs et exceptionnellement chacune d'entre elles manifeste-nt son/leur intérêt pour l'élève en se mettant en mouvement : le Jistu tape à plusieus reprises de la patte, le Womatou lâche un rugissement, le cristal azur du Serpent cornu se met à scintiller et la flèche tenue par le Puckwoodgenie s'élève dans les airs. En cas de propositions multiples, le/la novice doit départager et prendre une décision dans le silence le plus complet, les autres étudiants n'étant pas en droit d'influencer la procédure. Les personnes dans cette situation sont nombreuses à opter pour la maison des membres de leur famille. Ce n'est qu'une fois la répartition effectuée que l'élève accède à la Salle des baguettes dans laquelle sont entreposées des artefacts des quatre fabricants du pays dont l'une des armes choisit son/sa propriétaire. Une partie scellée de la pièce sert également à entreposer les baguettes durant les vacances scolaires.

Uniformes : Respectant un code vestimentaire rigoureux (en particulier sur la longueur des jupes), les vêtements trahissent les origines de la Fondatrice de l'établissement et arborent pour teintes le bleu royal de ses regrets de ne pas avoir pu étudier à Serdaigle et le rouge airelle de la tarte favorite de son partenaire. L'uniforme se compose d'un pantalon ou d'une jupe tombant trois doigts sous les genoux, d'une chemise blanche brodée du logo d'Ilvermorny, accompagnée de sa cravate rayée de bleu et de canneberge et d'une veste semblable à celle d'un complet-veston. Les souliers ne sont pas fournis par l'école. Pendant l'automne-hiver un pull marine et une cape complètent l'ensemble. Lors des travaux pratiques, il est recommandé d'adapter la tenue de chaussures moins salissantes et d'accessoires de protection tels que des gants. Durant les weekends, les étudiants ont carte blanche sur leur habillement dans les limites de la bienséance. La broche prenant l'apparence d'un nœud gordien est du même coloris que celui de la maison de l'étudiant-e : blanc pour les Jistus, jaune pour les Womatous, bleu pour les Serpents cornus et rose pour les Puckwoodgenies. Seule spécificité permettant de distinguer l'appartenance à une maison, celle-ci s'épingle obligatoirement à l'avant du buste, de manière visible, soit sur la cape, la chemise, le pull-over ou le blazer.

Déroulement des études : Débutant à 9 ans, l'enseignement magique prend fin lorsque le sorcier/la sorcière est âgé-e de 19 ans. Ces dix années se divisent de la manière suivante :

Éducation de base :
9 - 10 ans : 1ère année
10 - 11 ans : 2e année
11 - 12 ans : 3e année
12 - 13 ans : 4e année
13 - 14 ans : 5e année
Tests de mi-parcours

Filières selon spécialisation :
14 - 15 ans : 6e année
15 - 16 ans : 7e année
16 - 17 ans : 8e année
17 - 18 ans : 9e année
18 - 19 ans : 10e année
Examens finaux

Cours : En plus des leçons pouvant être retrouvées communément dans d'autres écoles de sorcellerie, à l'instar des cours de Sortilogie, Transfiguration, Potions, Vol sur balai, les Soins aux majs, les Arts divinatoires ou encore l'Étude des êtres et créatures (EEC), Ilvermorny enseigne divers domaines qui lui sont propres tels que :

- l'Abjuration
- l'Agromagie
- les Alphabets magiques
- le Droit sorcier américain
- l'Herbo- et mycologie
- la Magie des bougies
- la Magie martiale
- la Magihistoire de l'Amérique du Nord (MAN)
- la Phytomagie
- les Sceaux et symboles
- les Sports sorciers

Filières : A la suite des cinq années données en commun et constituant la formation de base, les élèves se spécialisent dans l'une des 11 filières de leur choix, dont l'instruction met principalement l'accent sur certains enseignements (les autres devenant des options à prendre selon les intérêts), de sorte à accéder à la carrière à laquelle iels se destinent.

Liste des cursus disponibles :
- Administration : gestion, organisation, tant dans le privé que le public comme par exemple l'état civil ou le consulat
- Artisanat enchanté : invention, fabrication, transformation, réparation, commercialisation d'objets
- Arts sorciers : architecture, sculpture, peinture, littérature, scène, cinéma
- Clinique magique : ensemble des soins pour sorciers et créatures, pathologies
- Défense et sécurité : police, aurors, gardes du corps, protection du pays
- Économie et politique : finances, relations internationales, business, entrepreneuriat
- Justice sorcière : droit, juges, domaine légal
- Occultisme : alchimie, astrologie, divination, sciences occultes
- Pédagogie des majs : enseignement et accompagnement des sorciers
- Pratiques sportives : sports sorciers uniquement
- Techniques magiques : enchantements, cuisine ensorcelée, mode etc.

Barème de notation : Les notes des devoirs et moyennes des examens effectués se comptabilisent en lettres en fonction du pourcentage de bonnes réponses, A étant le meilleur résultat possible et E le pire. Obtenir trois E sur son cahier conduit à devoir redoubler son année.

100 % - 90 % = Avantageux
89 % - 80 % = Bien  
79 % - 70 % = Convenable = note limite de validation d'un cours
69 % - 60 % = Décevant = insuffisant
Moins de 60 % = Echec

Diplômes : Deux grandes sessions d'épreuves, portant sur la totalité de la matière vue jusqu'alors, ponctuent le parcours scolaire lors de la 5e et de la 10e année d'études, permettant chacune l'obtention d'une certification, dont la dernière qualification offre au sorcier ou à la sorcière la possibilité de quitter l'institution pour se lancer dans la vie active. Abandonner Ilvermorny avant d'avoir complété la totalité des études, réduit l'accès à certaines professions demandant des compétences plus poussées.

M.I.L.D. : maîtrise intermédiaire des leçons dispensées, acquise à la suite des tests de mi-parcours
A.C.E. : attestation des capacités enchantées, décrochée en passant les examens finaux

Situations particulières :

Nés-non-majs : À partir du moment où le système d'alerte présent dans chaque Consulat repère une manifestation de pouvoir côté non-maj, un-e surveillant-e enclenche une procédure d'intervention consistant en la localisation et en la visite d'un-e assistant-e social se rendant chez la famille accompagné-e d'un-e oubliator pour retirer les souvenirs de magie des proches, faisant passer leur progéniture pour promise à un grand avenir dans une école réputée et complètement fictive contre rétribution en argent. L'enfant est emmené au Domaine, un pensionnat pour nés-non-majs situé à Peabody dans le comté d'Essex, où les valeurs sorcières lui sont inculquées, en attendant de pouvoir intégrer Ilvermorny. Privé-e de toute communication et contact, quelques fausses lettres de plus en plus éparses durant les années sont envoyées aux parents de sorte à estomper les soupçons, le/la né-e-non-maj passe ses vacances soit au Domaine, puis au château d'Ilvermorny, soit chez des familles d'accueil ou chez des enseignants volontaires. Passé 19 ans, pouvant faire sa vie dans le monde magique, l'interdiction de reprendre contact avec sa parenté sans magie subsiste, sous peine d'être sanctionné pour infraction du Code.

Magiciens : Oppressions, contraintes, manque de considération et de consultation de la part du MACUSA ont conduit la plupart des magiciens à se cacher définitivement des sorciers, se soustrayant ainsi à l’éducation d’Ilvermorny devenue obligatoire depuis le programme d’assimilation lancé en 1895. Relevant davantage de l’exception, quelques rares mages issus du Sentier de l’Est directement en contact avec les premières colonies, ont fait le choix de rejoindre les bancs d’école du château, tandis que les populations natives ne dispensent que rarement une instruction magique académique, fonctionnant davantage sur le principe de l’apprentissage entre maîtres et apprentis.