Pub Clandestin : Planqué dans une ruelle désaffectée, renforcé par quelques sorts anti-police, ce point d'acoquinement grouille de rencontres en tout genre, se pressant à son comptoir encore collant des récentes consommations, parfois renversées entre deux célébrations trop franches. Rien d’écornant dans ce bar, si ce n’est que les no-majs qui s’y aventurent, semblent curieusement en ressortir dès les premiers chants du coq, mal de crâne à l’appui, sans grands souvenirs, aidés d’alcool ingurgité comme de discrets Oubliettes.

Boulange : Les effluves de pain artisanal à peine retiré du four, conduisent même les moins intrépides et les plus respectueux sorciers de la loi Rappaport à troquer quelques Dragots contre des dollars, pour déguster ces mies et moelleux inoubliables. Proposant également un étalage de pâtisseries allant des riches brownies, en passant par les muffins encore chauds aux millefeuilles, le savoir-faire sans sorcellerie laisserait presque croire le contraire lorsqu’il s’amourache des doughnuts aux divers fourrages crémeux.

Achalandages : Au premier coup d’œil, les marchandises proposées ne sont pas de grand intérêt pour la pratique magique si l’on omet les herbes pouvant servir à quelques potions, de toute manière trouvables en herboristerie ; au second regard en revanche, parmi les stands conventionnels des exposants se tiennent des ventes à la sauvette issues de la contrebande et du marché illégal. Douteux artefacts, potions interdites, créatures dangereuses ou leurs ingrédients rares et précieux peuvent être obtenus sous le manteau, à condition de connaître les bons contacts.

Transport : Les habitants parlent familièrement du ‘El’ pour désigner leurs locomotives à vapeur suivies de quatre wagons circulant sur le réseau tentaculaire surélevé desservant les banlieues no-maj’s, tandis que les quartiers magiques se rejoignent en empruntant la ligne argentée. Pour quelques Sprinks seulement, en faisant un moyen de circulation bon marché, un ticket donne accès à une bonne partie de la ville. Si les banquettes ne s’avèrent pas particulièrement confortables et le métro facilement bondé aux heures de pointe, ces lignes d’acier restent d’une praticité non négligeable pour se rendre au travail.

Gare : Bâtiment d’un rouge brique, situé non loin du quartier des affaires aisément atteignable à pieds, sur un même niveau, les quais, le hall et la salle d'attente aux colonnes corinthiennes voient se côtoyer pendulaires pressés comme voyageurs curieux. Ce centre névralgique du réseau ferroviaire américain dessert des destinations dans toutes les directions. Une ligne exclusivement sorcière conduit à l’école de sorcellerie d’Ilvermorny, dont l’Express s’accède par l’une des salles d’eau paraissant pour les no-majs toujours occupée.

Galeries : Sous la sémillante surface s'engouffrent une série de passages peu connus mais pas moins empruntés, reliant certains immeubles. D'interminables tunnels de fret et de ruelles souterraines douteuses désencombrent la ville de ses déchets, cargaisons de charbon, cendres, tout comme elles l'alimentent en livraisons de marchandises, courrier et eau douce. Ces entrailles fournissent de par leur configuration un dédale aux contours et détours d'illégalité dont certains accès ont été barrés, empêchant ainsi aux no-majs de rejoindre les quartiers sorciers, à moins qu'il ne s'agisse de l'inverse.