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 Bad habits lead to late nights (Rugg)

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Sina Deighton
Staff The Dirty Hands
Sina Deighton

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Message() Sujet: Bad habits lead to late nights (Rugg) Bad habits lead to late nights (Rugg) Empty13/11/2021, 22:13

Do you walk in the valley of kings ? Do you walk in the shadow of men who sold their lives to a dream?
I've got fire in my soul @Ruggero Altobelli
Fureur et déception se partagent le faciès à la simple pensée de celui qui partage désormais patronyme comme foyer. Préférant la solitude de la chambre à la compagnie du salon, le corps se prélasse dans le lit revêtu uniquement de dessous, l’habit de la journée ayant négligemment été envoyé paitre sur la chaise fourre-tout. Paupières closes l’auror se laisse aller à son imagination, vagabondant entre l’idée d’occire l’imprudent et celui de rendre nom et bague, pour voguer vers des chemins plus libertaires. Pourtant, ce soir, elle ne fera ni le choix de l’un ni le choix de l’autre, la raison prenant le pas sur les ressentiments. Raison peignant un triste tableau de son futur, semblant s’amuser à bannir les choix possibles au profit du chemin tracé par l’époux. Le sentiment d’enchainement l’étreint, fait boullir le carmin de fureur et transforme les rares palabres échangées en  en joutes. Immobilité comme inactivité étant tenues en aversion par l’esprit, c’est sans douceur aucune que la blondeur se redresse, quittant sa fugace apathie agitant la brindille magique. Geste faisant épouser les courbes corporelles par une robe noire, vite dissimulée par un manteau, encore de rigueur dans les nuits froides que semblait affectionner l’Illinois. Enchantement qui s’active de nouveau, embellissant le faciès et domptant la chevelure par des ondulations savamment organisées, vite rejoints par le head-band. Satisfaction atteinte l’irlandaise disparaît dans le craquement significatif du transplanage, atterrissant devant l’imposante construction que constituait Le Re’em d’Or, dominant de toute sa taille la rue, attirant regards comme bourses. Lieu affectionné par intermittence, ayant déjà accueilli soirées de perdition comme monnaie, fréquenté depuis que le minois se voulait plus adulte qu’enfantin. L’addiction coulant dans le carmin faisant fi de l’appartenance des rues, ignorant superbement l’aura italienne qui planait dans l’air, se confortant dans l’idée que l’appartenance irlandaise n’était pas reconnue d’un simple coup d’œil. Si la filiation irlandaise pouvait transcender des manières, en revanche la filiation du patronyme ne faisait pas affichage du lien avec les Byrne, mariages générationnels l’en ayant éloigné.

L’habitude ayant au fil des années fait place à l’appréhension, c’est sans gêne ou hésitation que la blonde se glisse entre les murs de la débauche. Drapés de faste pour dissimuler les désillusions des uns, voyant s’échapper de leurs poches monnaie comme fierté, au profit des autres. La baguette est présentée à l’entrée, permettant de s’assurer de l’absence de bannissement de sa propriétaire, dans un moment ne s’embarrassant d’aucun échange de politesse avec une sécurité plus austère qu’affable. Un second office permet la transformation des dragots en jetons, sauf-conduit inéluctable à toute velléité de rejoindre les jeux hasardeux. Les pupilles balaient les contours connus, cœur balançant entre le bar et tables de jeux, les machines à sous n’exerçant qu’un attrait modéré sur la blonde. L’anadipsie finalement plus forte que l’affinité avec les tables avides de dragots, c’est vers le bar qu’elle que ses pas la mène. L’assise est choisie à l’extrémité du comptoir presque irrévelée au reste de la salle, téméraire mais pas extravagante l’auror souhaite se dissimuler de ses pairs autant que l’irlandaise souhaite se dissimuler des italiens. « Un whisky-pur-feu » commande la soif, les origines fermement ancrées dans les habitudes préférant l’alcool des ancêtres, à la boisson des italiens.  « Et pour tout de suite je n’ai pas la nuit » s’agace l’impatience face au délai du service. Lippes qui se tardent de gouter au spiritueux, esprit qui veut faire taire les réminiscences de la déception au profit d’une soirée où la réflexion n’a pas sa place.

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